UN INSTANT D’ÉTERNITÉ
La flamme vacille et brille encore
Aux deux pâles myrtilles
Lentement, doucement, j’effleure ton visage
Et tu frémis.
Ton regard m’envoute et j’écoute sage
Les échos de nos cœurs
Alors, le temps s’endort enfin,
Pour que tendrement, en tremblant
un murmure nous emporte, loin
Par delà nos frissons d’amants.
© Tous droits réservés. Placidino PETRALIA, 1979.